Salarié ou indépendant: le choix judicieux de l'auto-entrepreuneur

Tout d'abord il faut comprendre que le salariat en Israël octroie à l'employé des droits au congé, au chômage en cas de licenciement, des droits sociaux et cotisations pour les caisse de retraite etc...

En revanche, contrairement à l'auto-entrepreuneur, il ne peut strictement rien déduire de son revenu et les impôts seront prélevés à la source et peuvent atteindre jusqu'à 50% du revenu pur la tranche la plus haute.

L'auto entrepreneur lui peut déduire du revenu imposable si il travaille à domicile un partie de ses dépenses (arnona électricité internet téléphone, frais de voiture, billets d'avions en cas de déplacements, intérêts d'emprunts etc...) si bien qu'au final, il peut se retrouver à ne pas payer d'impôts ou peu ce qui peut correspondre à une économie de plusieurs dizaines de milliers de shekels dans certains cas.

Il est dans ce cas conseillé d'ouvrir une caisse de retraite et de cotiser un pourcentage de son revenu tous les mois. Il est d'ailleurs depuis 2017 obligatoire pour un détenteur d'une activité en Israël de cotiser pour sa retraite.

Alors prenez les devants et proposez à votre employeur de passer en indépendant, c'est une équation qui peut s'avère très souvent gagnant gagnant !